Le rice cooker, le cuiseur à riz japonais

Le rice cooker, le cuiseur à riz japonais

Le rice cooker permet une cuisson parfaite du riz, l’un des aliments les plus consommés au Japon. Pratiquement tous les Japonais en possèdent au moins un. En plus de vous faire gagner du temps, le cuiseur à riz japonais vous permettra d’atteindre une cuisson parfaite sans effort.

Qu’est-ce qu’un rice cooker et comment ça marche ?

Le rice cooker, également appelé suihanki, riseuse ou cuiseur de riz, est un petit appareil électroménager pour la cuisson du riz. Il est composé d’un bol intérieur sur lequel sont inscrites des graduations pour le niveau d’eau. Un cuiseur à riz s’accompagne souvent d’accessoires comme la spatule à riz appelée shamoji et la tasse à doser le riz.

Ce type d’autocuiseur de riz est très répandu au Japon. Cela s’explique facilement par la fréquence à laquelle on le consomme (même si cette dernière a tendance à diminuer). Au pays du Soleil levant le riz est l’ingrédient clé de nombreuses recettes et on le retrouve dans tous les bentos, ces boites déjeuner.

rice cooker, spatule à riz et riz cuit

Si la dégustation du riz est rapide, il n’en est pas de même pour sa préparation. Il faut d’abord rincer les grains plusieurs fois, les laisser tremper, puis surveiller constamment la cuisson. Dans ces conditions, on comprend vite pourquoi le rice cooker japonais est devenu un indispensable.

Grâce à lui, il suffit d’appuyer sur un bouton pour lancer la préparation du riz ! Nul besoin d’avoir l’œil sur la cuisson pour obtenir un riz moelleux et cuit à la perfection.

Du modèle le plus simple, au plus perfectionné

On trouve un vaste choix de suihanki avec des fonctionnalités plus ou moins complexes. Les gammes vont du simple cuiseur à riz électrique jusqu’au modèle électronique multifonctions pouvant cuire différentes variétés de riz, mais aussi d’autres ingrédients (viandes, poissons, légumes…).

Les cuiseurs à riz fabriqués pour l’occident possèdent quant à eux des fonctions adaptées à nos habitudes culinaires. On trouve par exemple des accessoires comme le panier vapeur, qui sert à cuire plusieurs aliments en même temps. Ces cuiseurs peuvent préparer le riz gluant (le fameux riz à sushi), le riz complet, le riz basmati, ainsi que d’autres céréales.

Outre les options d’utilisation, les marques proposent différentes tailles de rice cookers pour s’ajuster aux besoins de tous. Vous pouvez même trouver des cuiseurs de riz pour une personne, ce qui permet d’éviter le gaspillage.

L’évolution du rice cooker

Avant l’invention de l’autocuiseur à riz japonais, nos amis nippons utilisaient un gros four appelé kamado. Pour commencer, on allumait le feu dans le kamado, avant de placer le hagama, un pot en fonte pour cuire le riz.

Ce mode de cuisson était exigeant, car il était difficile de contrôler la température de cuisson. De plus, il fallait surveiller le riz pendant tout le processus de cuisson. La première partie de la cuisson devait s’effectuer à basse température. On augmentait ensuite la chaleur, avant de la baisser à nouveau dès le début de l’ébullition.

cuiseur à riz traditionnel japonais

Si cela semble compliqué et assez chronophage, rappelons aussi qu’avant la cuisson, le riz devait être nettoyé plusieurs fois, puis trempé. On se figure alors la véritable corvée que constituait la cuisson du riz. Mais ça, c’était avant la révolution du rice cooker.

L’ancêtre du cuiseur à riz électrique que nous connaissons aujourd’hui a été inventé par les fondateurs de Sony. Le premier modèle de cuiseur était assez sommaire. Il s’agissait d’une cuve en bois dotée d’électrodes en aluminium en son fond. Malheureusement, ce système produisait du riz trop ou pas assez cuit selon la variété de riz et la quantité d’eau. Cette première tentative n’a donc pas été commercialisée.

En 1945, Mitsubishi lance un rice cooker électrique. L’appareil fournit de la chaleur grâce à des serpentins de chauffage qui agissent sur le pot. Ce modèle non automatique nécessitait de surveiller la cuisson continuellement pour pouvoir l’éteindre au bon moment. Même si cet appareil n’était pas si pratique que cela, il représentait déjà une belle innovation pour l’époque.

Les rice cookers automatiques

Il faudra attendre 1955 pour voir le premier cuiseur à riz automatique. 5 ans de recherche permettent de créer le rice cooker Toshiba. Puisqu’il est automatique, il offre le grand avantage de stopper la cuisson du riz au bon moment. Sa première version comptait 3 chambres pour une cuisson indirecte. Il fut finalement retravaillé et construit avec 2 chambres (le riz et l’eau n’étaient pas mélangés).

Dans les années 80, les cuiseurs de riz japonais commencent à s’exporter vers d’autres pays d’Asie. Vers la fin de la décennie, on voit également apparaître le premier rice cooker à induction. Il est commercialisé par Matsushita Electric Industrial Co., (aujourd’hui Panasonic) et son système de conduction thermique permet de générer une chaleur uniforme, qui donne un riz moelleux.

La chaleur est créée par un courant électrique qui circule dans des bobines, placées autour de la marmite. Le champ magnétique produit un courant électrique sur le métal du pot de cuisson (ou marmite). Les cuiseurs à induction permettent d’atteindre une haute température pour cuire le riz uniformément.

Retour à un design traditionnel

Toujours en quête de perfection, les constructeurs continuent de chercher des innovations pour cuire un riz encore plus délicieux. En 2015, Toshiba lance le Kamadohonhagama, un rice cooker ayant la même forme que le hagama traditionnel.

Selon le fabricant, le secret du goût du riz préparé dans un kamado et hagama, vient de la forme de ce dernier. Son but était donc d’appliquer les mêmes caractéristiques à un modèle électrique. La forme ronde du hagama favorise les mouvements de convection (les mouvements dans le liquide) et donc le déplacement de chaleur pour une cuisson uniforme.

Les premiers cuiseurs à logique floue

La marque Zojirushi a elle aussi contribué au développement des rice cookers en utilisant la technologie de « logique floue » (ou Fuzzy logic). Cette innovation permet à l’appareil de « penser » pour pouvoir adapter la température et le temps de cuisson. Grâce à cette caractéristique, on peut faire cuire différents types de riz en obtenant une cuisson parfaite.

Les différents types de rice cookers

Les cuiseurs à riz basiques ou standards

Ce sont les modèles les plus simples et donc les moins chers. Ils sont équipés d’un thermostat mécanique ou électrique pour l’arrêt automatique de la cuisson. La plupart des appareils présentent un pot en matière antiadhésive et un pot externe qui renferme les parties électriques et les circuits.

On reconnait facilement un cuiseur standard à la sobriété de son design, puisqu’il n’a généralement que 2 boutons. Le premier lance la préparation du riz, tandis que la machine bascule sur le second à la fin de la cuisson et garde le riz au chaud.

Le rice cooker numérique

Ces appareils proposent plus ou moins d’options selon les gammes de prix et les marques. Généralement, un rice cooker numérique peut s’utiliser avec différentes variétés de riz. Vous pouvez par exemple cuire du riz brun, qui demande un peu plus de temps que le riz blanc.

Le cuiseur de riz à logique floue

Un rice cooker fuzzy logic est un produit haut de gamme, donc un peu plus cher. Ce type de cuiseur est équipé d’un processeur de micro-ordinateur. Grâce à lui, la machine peut remarquer un changement de température et évaluer s’il y a trop ou trop peu d’eau. Cet appareil s’adapte tout seul pour atteindre une cuisson parfaite à tous les coups.

L’autocuiseur

On peut aussi l’appeler le rice cooker à pression. Il fonctionne avec un mélange de chaleur et de pression pour pouvoir cuire très vite différents aliments. Ce type d’appareil propose un mode de cuisson plus rapide, mais qui peut faire perdre quelques nutriments au passage. Heureusement, en cherchant un peu on peut trouver des autocuiseurs qui préservent les nutriments, tout en assurant la même rapidité de cuisson.

Le rice cooker à induction

La cuisson à induction fonctionne avec un champ magnétique qui produit de la chaleur dans toute la marmite. Contrairement aux modes de cuisson qui chauffent uniquement le bas du pot, la cuisson est ici plus uniforme. Le courant électrique se diffuse dans les bobines qui entourent le pot en créant un champ magnétique. Ce champ occasionne un courant électrique dans le métal du pot, qui se réchauffe. La température monte rapidement et de façon égale dans le pot, permettant une cuisson idéale du riz.

Les fonctionnalités et programmes

Le maintien au chaud

La fonctionnalité garde au chaud (ou keep warm) est une fonction basique que l’on retrouve sur tous les cuiseurs à riz. Elle démarre automatiquement à la fin de la cuisson pour maintenir le riz au chaud sans le brûler. Dans le même esprit, on trouve aussi une fonction « réchauffer » sur la plupart des appareils.

Des programmes qui s’adaptent à vos besoins

Les programmes de cuisson permettent de différencier les rice cookers. Les modèles basiques ne possèdent que la fonction de cuisson pour le riz blanc. Les gammes plus élaborées proposent divers programmes pour la cuisson de plusieurs types de riz, mais aussi d’autres ingrédients. Ainsi vous pourrez trouver des cuiseurs à riz capables de cuisiner des soupes, des ragoûts, du pain et même des gâteaux.

Le rice cooker à départ différé pour planifier la cuisson

Pour celles et ceux qui n’ont pas le temps de passer des heures dans la cuisine, l’option de départ différé est très pratique. Elle vous permet de planifier le repas plus facilement en sélectionnant l’heure de préparation du riz, des légumes ou d’autres produits. L’organisation est grandement simplifiée avec ce type d’autocuiseur.

Le panier vapeur, pour une cuisson 2 en 1

C’est l’un des accessoires les plus répandus sur les cuiseurs. Le rice cooker avec panier vapeur vous permet de cuire simultanément le riz et d’autres ingrédients comme les légumes, les viandes, volailles ou poissons. Cette cuisson à la vapeur constitue un moyen rapide et économique de préparer un repas complet.

Le rice cooker avec cuve amovible

Plus qu’une fonctionnalité, c’est la conception même de l’appareil qui nous intéresse ici. La plupart des cuiseurs à riz ont une cuve amovible pour faciliter le nettoyage. Il suffit de l’enlever pour pouvoir la laver et la sécher avant de la remettre en place.

Chaleur à induction

Comme nous l’avons mentionné plus tôt, le rice cooker à induction garantit une cuisson uniforme du riz. Le fonctionnement de cet appareil permet à la cuve de chauffer également et pas seulement sur le fond. La cuisson est donc la même pour chaque grain de riz.

L’écran LCD

Les cuiseurs à riz haut de gamme offrent de nombreuses options que vous pouvez piloter avec un écran LCD. Ces petits bijoux de technologie vous permettent de programmer la cuisson de vos plats, mais aussi d’enregistrer vos modes préférés. Avec ce type de fonctionnement tactile et intuitif, c’est un vrai jeu d’enfant de préparer le repas.

Le design, une histoire de goûts

Vous pourrez trouver des rice cookers de tous styles : du modèle futuriste au cuiseur au look vintage. Le noir, le blanc et l’argenté sont les couleurs les plus courantes, mais on trouve aussi des cuiseurs de couleurs vives qui ajoutent une touche déco dans la cuisine.

Comment choisir son rice cooker ?

Étant donné la grande variété de cuiseurs à riz disponibles sur le marché, il peut s’avérer difficile de choisir. Heureusement, en vous posant les bonnes questions, vous allez pouvoir dénicher le suihanki adapté à vos habitudes.

Demandez-vous d’abord comment vous allez utiliser votre cuiseur et à quelle fréquence. Si vous voulez seulement faire cuire du riz de temps en temps, vous n’aurez sans doute pas besoin d’une machine avec beaucoup de fonctionnalités.

Si vous comptez vous servir de votre cuiseur pour préparer du riz blanc, du riz brun et d’autres aliments, il vaut mieux prendre un appareil un peu plus complet. Il sera susceptible de s’adapter à différents modes de cuisson selon les ingrédients. Les machines dotées d’un panier vous permettront de cuire à la vapeur les légumes et le poisson.

La capacité (ou le volume) de votre rice cooker est aussi un élément important. Choisissez sa contenance en fonction du nombre de personnes dans votre foyer.

Pensez également à l’entretien de votre futur cuiseur à riz. Le nettoyage sera plus facile si votre machine se démonte rapidement et qu’elle est équipée d’un bol antiadhésif. Certains modèles ont des pièces qui passent au lave-vaisselle et d’autres doivent se laver à la main.

Enfin, n’oubliez pas les accessoires. En sélectionnant un rice cooker vendu avec ses ustensiles, vous aurez tout sous la main : bol doseur, spatule à riz, panier vapeur, etc. Maintenant vous avez toutes les cartes en main pour choisir votre propre rice cooker !

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